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l'avie d'olalie

14 novembre 2015

Je pleure

Je pleure, pour hier, pour toutes les victimes, ces familles eudeuillées.

Je pleure pour notre liberté une fois de plus meurtrie.

Je pleure parce que ma soeur se souviendra toujours tristement de son 18èm anniversaire, je pleure parce que ces petits garçons ne joueront plus jamais aux guerriers comme avant.

Je pleure aussi et surtout pour demain, quand il faudra continuer à vivre sans montrer cette peur qui ne nous quittera surement jamais tout à fait, pour que les plus petits d'entre nous ne fassent plus de cauchemars chaque nuit et continuent de croire en un monde de paix.

Je pleure en pensant à cet avenir meilleur qu'on nous promet, qu'on leur promet.

J'espère pouvoir en être témoin. Plus que ça, je veux en être acteur. Je veux que mes petits frères et soeurs, et plus tard mes enfants le connaisse.

Je pleure, mais je crois encore, j'ai foi en cette humanité qui se battra toujours et jusqu'à la fin pour faire primer la liberté et le respect.

Aujourd'hui nous pleurons mais demain nous nous relèverons

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2 juillet 2015

esquisse d'une nouvelle année

Ca y est l'année scolaire se finit, encore un an de passé. Depuis que j'ai quitté le lycée, l'année scolaire défile à toute allure, vite, beaucoup trop vite. En cette fin d'année, l'année à venir me pose déjà beaucoup questions.

Beaucoup de mes amies partent à l'étranger au premier semestre, vais-je supporter l'ambiance de la catho qui m'est déjà pénible ? Ma petite soeur, J est prise à la catho à Lille, ce qui est une grande surprise et un grand soulagement pour tout le monde, mais malgré tout je ne peux m'empêcher d'avoir une très grosse boule au ventre en pensant au manque que son départ va causer. Mais je ne veux pas gâcher sa joie et son plaisir et la faire culpabiliser. Enfin tous les chefs de mon unité arrêtent l'année prochaine, parmi lesquels F, parti un an en Ecosse. Je m'imagine donc seule à gérer une unité de 30 jeunes, chose que je ne me sens pas du tout le courage de faire.

Pour arriver à gérer tous ces mouvements autour de moi l'idéal aurait été que je bouge moi aussi, que je vive une nouvelle aventure. Malheuresement après avoir tenté d'entrer en troisième année à Dauphine ma candidature n'a pas été retenue... Alors immaginant un début d'année difficile, j'accepte un deuxième camp scout en fin d'été, parce que c'est ce que j'aime et dans quoi je m'épanouis. Certains diront que je suis folle, mais je préfère 1000 fois la folie et la fatigue à la déprime et aux au revoir déchirants.

Je ne serai surement pas là pour leur dire au revoir. Comme d'habitude je préfère fermer les yeux en me disant que ça ira mieux une fois seront-ils de nouveau ouverts. 

 

19 juin 2015

Je divague

Assise à mon bureau d'adulte lors d'une période creuse de ma vie de stagiaire, je laisse mon esprit divaguer...

 

Etre responsable… Je le suis depuis longtemps déjà mais de plus en plus aujourd’hui. Responsable pour ce qui est des études, de mes frères et sœur, des enfants que je garde, des scouts dont je m’occupe… J’aime ce sens du service, me sentir utile et avoir à ma charge des plus petits que moi.

Ainsi, une de mes plus grande attente est de devenir maman, mais attention pas question que ça se fasse tôt pour autant ! Je sais ce qu’incombe la création d’une famille, les soucis que cela peut engendrer…

Mais depuis petite je réfléchis au nombre que je voudrai (3 si possible), aux noms que je leur donnerai (Léon, Sacha, Théotime, Apolline, amandine, Amicie…)… De plus, j’aimerai bien un garçon en premier car j’ai toujours rêvé d’avoir un grand frère et je voudrai que mes enfants puissent connaitre cette situation, ou bien une fille parce la relation entre une mère et sa fille ainée peut être particulièrement géniale.

Mais avant cela j’aimerai voyager. En commençant par petit : quitter Paris et découvrir la vie en Province. Puis parcourir le monde avec un sac à dos et une bonne copine ; en découvrir les spécialités culinaires. Puis rentrer en France et créer ma pâtisserie d’inspiration anglaise mais au concept  un peu spécial. Il y aurait chaque jour, ou chaque semaine, un nouveau thème de réflexion / débat animé par un professionnel du thème choisi, sur des sujets de société ou plus philosophiques.

Sinon je me baladerais toujours avec mon appareil photo (un argentic) et pendant mon temps libre j’irais interroger des gens pour effectuer mes propres enquêtes sociologiques (avec Laura si elle veut encore de moi). La première à réaliser serait une  enquête sur les papis qui jouent à la pétanque en pleine ville (pas à Marseille), si ils ne sont pas morts d’ici là.

Puis une fois que je me serais bien amusée avec tout ça je reprendrais vite fais bien fais mes études  pour devenir instit des petits enfants ! Un rêve depuis quelques années mais que j’aimerai réaliser en deuxième partie e carrière afin de n’être pas aigrie trop vite.

Mais la vérité, c’est que j’ai peur de me laisser dépasser par la réalité et la rapidité du monde dans lequel nous vivons, de me rendre compte trop tard que je n’ai pas fait le quart de ce dont je rêvais petite. Mais je me dis aussi qu’il m’est déjà arrivé tellement de belles choses sans que je le prévois, (enfin surtout une)  qu’il faut lui laisser sa chance  à notre société et savoir profiter quitte à être fatigué, être ambitieux, s’engager dans des projets qui nous tiennent à cœur, bref croquer la vie à pleines dents. Car même si je rêve, beaucoup, beaucoup, le bonheur est, (du moins devrait être) maintenant, pas demain ou quand je serai grande, là maintenant tout de suite.

27 octobre 2014

Chacun vit l'adolescence à sa manière

 Chacun vit l'adolescence à sa manière; A postériori c'est comme si la mienne avait été une parenthèse, une bulle de passivité et de souffrance intérieure de laquelle je suis sortie il y a de ça quelques mois pour enfin vivre et etre heureuse. La thérapie par l'action, c'est ma solution pour ne pas trop penser et enfin agir plutot que cogiter; Je sais maintenant profiter des bons moments, je les repère; Il y a des moments où je me dis : c'est ça le bonheur, c'est vraiment ça; Alors il me faut photographier ces moments, les garder en mémoire et les faire revivre dans ma tete jusque d'autres surviennent.                      

Je suis fière de la fille que je suis en train de devenir, meme si je sens parfois ma timidité me guetter. Il y a des personnes avec qui je n'ai plus peur d'etre moi. Avec ces personnes, je sens que j'ai changé, pour le meilleur, et ils me le rendent en mille; Alors si par hasard ils me lisent, ils se reconnaitront; je voulais leur dire que sans eux, leur présence, leurs conseils, le regard qu'ils posent sur moi et les remises en questions qui ont suivies, je serais loin d'etre la Olalie d'aujourd'hui. Je les aime tellement...

1 octobre 2014

Nouvelle année...

Rentrée scolaire après presque 5 mois de vacances. Je me promet cette année de ne pas oublier qui je suis, ce que je vaux. Cet été et les expériences vécues m'ont fait comprendre ceci:  Je mérite le meilleur; Je suis ainsi, différente au milieu d'un tout homogène; Certaines personnes m'aprécient à ma juste valeur, d'autres ne prennet pas le temps de me connaitre; Pas d'importance, c'est qu'il doit en etre ainsi. Cette année, pas de plans sur la comète, (ma nouvelle expression); j'accepte les écènements tels qu'ils se présentent à moi. Je me laisserai cueillir par ce qui se présentera, de bon comme de moins bon; Je me trouve l'ame assez philosophe en ce début d'année: profiter à fond des bons moments, les laisser durer et enfin profiter, de ma jeunesse, de ma naÏveté, de ce qui peut me rester d'insouciance...

To be continued

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13 juillet 2014

Ce qui me blesse mais que je ne montre pas ce

Ce qui me blesse mais que je ne montre pas ce sont ces gens à qui je m'attache pour me rendre finalement compte que pour eux je ne suis rien; Il en est de meme avec certaines personnes que je considère comme étant mes modèles sur terre, mes repères, mes grands frères. Alors je passe pour une idiote ou une fille instable sur un plan émotionnel, faisant tout pour attirer leur attention; Oui je m'attache très vite et on me l'a souvent repproché. Mon souci c'est que j'ai toujours eu du mal à avancer sans faire attention aux autres, à ce qu'ils pensaient, savoir si j'étais importante pour eux, si je les ennuyais; Je suis donc constamment à l'affut de reconnaissance, de marques d'affection et je ne doute pas que ça puisse en effrayer certains :)

 

11 juillet 2014

Ma génération

Si c'était ça etre jeune ?! Avoir des reves mais aussi des doutes plein la tete, et puis fait de génération ou non, un gros problème de confiance en nous, ce sentiment qui fausse nos relations aux autres, qui fait nous sentir faibles. Finalement nous ne sommes pas si individualistes et insouciants qu'on peut le dire; Au contraire, je pense que nous portons beaucoup de souffrance, de doutes et de peur; Peur du présent et surtout de l'avenir. Alors nous faisons comme si tout allait bien en noyent cette angoisse dans nos amitiés, nos amours, la fete et les interdits, les excès au risque de nous bruler les ailes. J'aime ma génération car elle est forte, sais affronter les difficultés et surmonter les épreuves les plus douloureuses la plupart du temps avec le sourire. Ces jeunes sauront vous surprendre si vous leur en laissez l'occasion, par leur sincérité, leur force de caractère et leur sens des responsabilités qui saura apparaitre le moment voulu.

14 février 2014

Moi face aux difficultés

Oui je suis une angoissée, oui je pense trop et je doute H-24 mais mes proches le savent ; parce que oui, je n'ai pas peur d'exprimer mes sentiments, oui je suis extrêmement sensible et émotive et je ne m'en cache pas. Et puis il y a des moments où quand c'est difficile, douloureux, j'essaie de tourner la page, d'occulter cet événement de ma mémoire, de faire comme si tout allait bien et je me dis que ça ira mieux le lendemain ; Est-ce une force ou au contraire une faiblesse ? Ce qui est sur c'est que j'ai appris à repérer les bons moments, ceux qui semblent être bénis de Dieu et à en profiter.

31 janvier 2014

réflexions liées à ma vie d'étudiante parisienne

J'ai, depuis cette année, le bonheur de fréquenter assez souvent les transports en commun parisiens. J'ai donc eu l'occasion d'analyser les comportements des personnes que je croisais dans ce contexte. Rien que le fait de se dire qu'il y a des personnes qu'on ne croisera jamais qu'à travers une vitre de métro, de voiture, et pour lesquels n'ont n'avons qu'un regard dur voir supérieur je trouve ça super étrange. Comme si nous nous protégions ou voulions nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas au vue du monde public.

31 janvier 2014

premières réflexions presque philosophiques

En regardant les regards blasés des gens dans le bus ou lors de mes maraudes le jeudi midi, me vient souvent dans mes pensées cette question : pour qui, pour quoi suis-je ici, sur cette terre ? Cette question peut paraître très banale et naive mais j'espère qu'elle pourra, au cours de ma vie, m'aider à me remettre en question, à ne pas trop dévier du sens que je veux lui donner. Par exemple, qu'est ce qui retient ces SDF à la vie, eux qui semblent ne compter pour personne, eux pour qui la vie est uniquement synonyme de misère et de malheurs ? Quel est le sens de leur vie ?

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