Assise à mon bureau d'adulte lors d'une période creuse de ma vie de stagiaire, je laisse mon esprit divaguer...
Etre responsable… Je le suis depuis longtemps déjà mais de plus en plus aujourd’hui. Responsable pour ce qui est des études, de mes frères et sœur, des enfants que je garde, des scouts dont je m’occupe… J’aime ce sens du service, me sentir utile et avoir à ma charge des plus petits que moi.
Ainsi, une de mes plus grande attente est de devenir maman, mais attention pas question que ça se fasse tôt pour autant ! Je sais ce qu’incombe la création d’une famille, les soucis que cela peut engendrer…
Mais depuis petite je réfléchis au nombre que je voudrai (3 si possible), aux noms que je leur donnerai (Léon, Sacha, Théotime, Apolline, amandine, Amicie…)… De plus, j’aimerai bien un garçon en premier car j’ai toujours rêvé d’avoir un grand frère et je voudrai que mes enfants puissent connaitre cette situation, ou bien une fille parce la relation entre une mère et sa fille ainée peut être particulièrement géniale.
Mais avant cela j’aimerai voyager. En commençant par petit : quitter Paris et découvrir la vie en Province. Puis parcourir le monde avec un sac à dos et une bonne copine ; en découvrir les spécialités culinaires. Puis rentrer en France et créer ma pâtisserie d’inspiration anglaise mais au concept un peu spécial. Il y aurait chaque jour, ou chaque semaine, un nouveau thème de réflexion / débat animé par un professionnel du thème choisi, sur des sujets de société ou plus philosophiques.
Sinon je me baladerais toujours avec mon appareil photo (un argentic) et pendant mon temps libre j’irais interroger des gens pour effectuer mes propres enquêtes sociologiques (avec Laura si elle veut encore de moi). La première à réaliser serait une enquête sur les papis qui jouent à la pétanque en pleine ville (pas à Marseille), si ils ne sont pas morts d’ici là.
Puis une fois que je me serais bien amusée avec tout ça je reprendrais vite fais bien fais mes études pour devenir instit des petits enfants ! Un rêve depuis quelques années mais que j’aimerai réaliser en deuxième partie e carrière afin de n’être pas aigrie trop vite.
Mais la vérité, c’est que j’ai peur de me laisser dépasser par la réalité et la rapidité du monde dans lequel nous vivons, de me rendre compte trop tard que je n’ai pas fait le quart de ce dont je rêvais petite. Mais je me dis aussi qu’il m’est déjà arrivé tellement de belles choses sans que je le prévois, (enfin surtout une) qu’il faut lui laisser sa chance à notre société et savoir profiter quitte à être fatigué, être ambitieux, s’engager dans des projets qui nous tiennent à cœur, bref croquer la vie à pleines dents. Car même si je rêve, beaucoup, beaucoup, le bonheur est, (du moins devrait être) maintenant, pas demain ou quand je serai grande, là maintenant tout de suite.